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Technologies, tendances culturelles et modes de vie :
Les nouvelles technologies qui peuvent s’intégrer dans la ville, à long terme, sont celles qui accompagnent les tendances humaines et les désirs des habitants, sans pour autant générer de contraintes supplémentaires sur la façon de vivre. Pourtant, elles ne manqueront pas d’influencer
les modes de vie. Voici quelques thèmes non exhaustifs qui seront au cœur de la réflexion du workshop.
Collectif, collaboratif, participatif :
Dans l’histoire des villes, on remarque que croissance et densification vont de pair avec une mutualisation
et un partage des espaces et des fonctions. Et ce partage est souvent permis par l’utilisation de nouveaux outils et techniques. Les technologies numériques offrent des possibilités de concertation en temps réel, de gestion multi-acteurs des espaces et des objets dans le temps. Elles
ouvrent la voie vers de nouvelles mutualisations et une augmentation possible de la convivialité.
Le temps réel :
Balises, capteurs et émetteurs, réseaux intelligents (smart grids) permettent de mesurer, repérer, suivre orienter en temps réel un nombre considérable d’objets, de phénomènes ou de flux. Appliqués au métabolisme urbain, ils pourraient servir à son optimisation et à la résolution des problèmes de saturation…
Mobilité et flexibilité :
Les technologies numériques sont devenues mobiles. L’être humain se déplace avec toutes sortes d’appareils qui transforment ses rapports au lieu.
Le sentiment d’être chez soi partout et tout le temps met en avant des qualités d’espace telles que la flexibilité, la fluidité, la polyvalence, l’accessibilité…
Prothèses et robotisation :
De tous temps l’homme a conçu des prothèses pour prolonger son corps ou une partie de celui-ci et augmenter sa capacité d’action. Les progrès dans le domaine de l’intelligence artificielle, qui démultiplie le système nerveux humain, permettent d’imaginer l’automatisation ou la robotisation de nombreuses activités de la ville.
Nature urbaine :
Les exploitations agricoles sont aujourd’hui scrutées par des satellites et cultivés avec l’assistance de GPS, tandis que dans certaines villes les habitants investissent des friches pour y cultiver collectivement des potagers. Le statut de la nature urbaine oscille entre un environnement productif, contrôlé et optimisé par la technique et une culture du jardin.
